Ligue des droits de l’homme (LDH)

Créée en 1898 pour défendre un innocent, le capitaine Dreyfus, la Ligue des droits de l’homme et du citoyen est de tous les combats pour la justice, les libertés, les droits civiques et politiques, les droits économiques, sociaux et culturels, contre le racisme et l’antisémitisme, depuis plus de cent vingt ans.

C’est au siège de la Ligue des droits de l’homme qu’est signé le Pacte des partis de gauche, syndicats et associations antifascistes, qui fonde le Front populaire en 1935. À l’initiative de son président, Victor Basch, la Ligue des droits de l’homme (LDH) est alors à la pointe de la dénonciation du nazisme et du fascisme en Europe.

Pendant l’occupation nazie et le régime dictatorial de Vichy, les locaux de la Ligue sont occupés, toutes ses archives saisies. Beaucoup de ses cadres participent à la Résistance. À la Libération, le tiers des membres de son comité central est porté disparu : ceux-ci ont été assassinés ou sont morts en déportation. Victor Basch, à plus de 80 ans, est assassiné en 1944, avec sa femme Ilona, par la milice et les nazis.

Aujourd’hui, la LDH regroupe toujours des femmes et des hommes, de tous horizons et de toutes conditions, qui s’associent afin de réfléchir, discuter, agir pour la défense des droits et libertés, de toutes et de tous. Elle combat les injustices, le racisme, le sexisme, l’antisémitisme et les discriminations de tous ordres. Elle s’intéresse à la citoyenneté sociale et propose des mesures pour une démocratie forte et vivante. Elle défend la laïcité, les libertés, l’égalité des droits et la fraternité comme fondement d’une société solidaire.